http://www.franceculture.fr/emission-la-fabrique-de-l-histoire-histoire-du-village-44-2012-12-13
lundi 4 février 2013
L'origine du village médiéval en France
Contrairement à ce qu'on pourrait penser, la naissance des villages au Moyen Âge est loin d'être bien connue. Dans le cadre d'une semaine sur les villages, l'émission La Fabrique de l'histoire a récemment organisé un débat intéressant sur ce sujet :
http://www.franceculture.fr/emission-la-fabrique-de-l-histoire-histoire-du-village-44-2012-12-13
http://www.franceculture.fr/emission-la-fabrique-de-l-histoire-histoire-du-village-44-2012-12-13
vendredi 1 février 2013
Utopies industrielles et architecturales
La Fabrique de l'histoire a récemment consacré une émission à Robert Owen (1771-1858) et Jean-Baptiste Godin (1817-1888), deux industriels qui ont tenté de matérialiser des idées novatrices, de façon parfois autoritaire...
samedi 19 janvier 2013
La révolution gothique
Récemment diffusée sur France Culture, dans le cadre des Lundis de l'histoire, une émission un peu confuse mais intéressante sur la "révolution gothique" en architecture. En compagnie de Mathieu Lours (professeur à l'université de Cergy-Pontoise), Jacques Le Goff interroge Alain Erlande-Brandenbourg sur son dernier livre consacré à l'émergence de l'art gothique.
A écouter aussi, une émission récente de La Fabrique de l'histoire avec un débat entre Alain Erlande-Brandenbourg et Etienne Hamon :
http://www.franceculture.fr/emission-la-fabrique-de-l-histoire-repenser-la-societe-des-trois-ordres-34-2013-01-02
Archiscopie n°118
Le numéro
de janvier 2013 d’Archiscopie met en une le Mémorial de
l’abolition de l’esclavage, inauguré à Nantes au début de l’année 2012. Parmi
les autres articles de ce numéro, on peut aussi signaler celui de Marie-Jeanne
Dumont qui s’interroge avec beaucoup d’ironie sur la prolifération incontrôlable
des études corbuséennes à l’approche des cinquante ans de la mort du grand
homme : après un tour d’horizon des nombreuses expositions en cours et à
venir, elle pose la question du rapport de Le Corbusier au patrimoine, rapport
qu’elle a elle-même contribué à éclairer en publiant, aux éditions du Linteau,
les lettres de l’architecte à ses maîtres successifs.
samedi 12 janvier 2013
L'architecture des phares
Le numéro 24 des Livraisons de l’histoire de l’architecture et des arts qui s’y
rattachent vient de paraître. Ce numéro thématique est entièrement consacré aux phares, mais
il ne prétend pas, en deux cent pages, épuiser complètement le sujet. On commence
certes avec un très long article de plus de cinquante pages d’Olivier Liardet
et Christopher Drew qui survole plus de deux cents ans de concours de l’académie
d’architecture concernant les phares. Mais, les autres articles se focalisent
sur des sujets plus restreints : Marcelo Puppi s’intéresse à Léonce
Reynaud (1803-1880) qui apparaît comme le grand concepteur de phares du deuxième tiers du
dix-neuvième siècle ; Vincent Guigueno se penche sur les phares
métalliques, justement développés par Reynaud ; Fabienne Doulat livre une
monographie très précise du phare de Saint-Jean-de Luz par André Pavlovsky dont
elle replace l’œuvre dans le courant néo-basque de l’entre-deux-guerres ;
quant à Olivier Liardet et Anne Lefèbvre, ils évoquent le phare de la Canche au
Touquet, dû à Louis Quételart. On peut signaler par ailleurs deux articles qui
évoquent les phares construits dans l’ouest entre les deux guerres et
reconstruits après 1945, deux articles qui se distinguent par une grande subtilité dans l’analyse de l’héritage
régionaliste et des audaces modernistes : celui d’Alain Delaval portant sur les
phares de Vendée et celui d’Hervé Raulet sur les phares de la région de
Saint-Malo. L’ensemble de ce numéro complète très utilement l’exposition
récemment présentée au musée de la Marine sur le thème des phares. Signalons en outre que le prochain numéro des Livraisons sera consacré à l’architecture
médiévale, étudiée d’après ses « types, matières et formes ».
dimanche 6 janvier 2013
Jean-Jules Eggericx (1884-1963) exposé à Bruxelles
Eggericx, Avant-projet pour le bâtiment principal de la cité "Floréal", Bruxelles, 1925 |
Les Archives d'architecture moderne de Bruxelles présentent jusqu'au 7 avril 2013 une exposition rétrospective de la carrière relativement brève mais très dense de l'architecte belge Jean-Jules Eggericx dont on ne connaît le plus souvent, en France, que quelques projets de villas modernes exposés à Paris en 1925. Né à Bruxelles en 1884, Eggericx a connu une scolarité un peu chaotique et, s'il a fréquenté l'atelier de Victor Horta, il a peu travaillé avant la Première Guerre mondiale. Réformé, il passe tout le conflit comme ingénieur dans une usine anglaise. De ce long séjour en terre britannique, Eggericx rapporte en Belgique une réputation de "gentleman" et de nombreuses idées qu'il va appliquer à Bruxelles en y construisant les premières cités-jardins dans la lignée de Letchworth et des écrits d'Ebenezer Howard. Pendant les années 1920 et 1930, Eggericx travaille beaucoup : il construit à Bruxelles et dans toute la Belgique, des maisons et des villas, dessinant aussi le mobilier, les serrureries, etc. On lui doit en outre une colonie de vacances pour orphelins sur la côte. A la fin des années 1930, il conçoit un quartier de gratte-ciels pour une avenue conduisant au nouvel aéroport de Bruxelles : ce projet ne sera pas complètement réalisé, mais Eggericx est bien l'auteur d'un des premiers immeubles de grande hauteur de Belgique. En tant qu'urbaniste, il travaille aux projets d'extension de Bruxelles et d'Anvers et remodèle Ostende en partie détruite pendant la Deuxième Guerre mondiale. Pendant les années 1920 et 1930, Eggericx participe par ailleurs à de nombreuses expositions internationales, à Paris en 1925 et 1937 notamment, mais aussi en Belgique. Pendant une vingtaine d'années, il enseigne à la demande d'Henry van de Velde l'architecture à l'école des arts décoratifs de La Cambre près de Bruxelles. Toute sa carrière prouve qu'il était possible, en Belgique en tous cas, d'accompagner la modernisation de l'architecture sans déclarations d'intention fracassantes et sans renier toute la tradition. Les très nombreux projets sont sobrement mais très efficacement exposés et méritent à coup sûr un détour par les Archives d'architecture moderne.
Criticat 10
Le dixième numéro de la revue Criticat est sorti récemment. Il présente un copieux dossier sur les femmes architectes. Un article de Stéphanie Mesnage se penche d'un point de vue sociologique sur l'évolution de la place des femmes parmi les architectes français. Deux textes sont consacrés à des personnalités marquantes : l'urbaniste Paola Vigano qui travaille sur des projets et enseigne dans de nombreux pays, et l'architecte sud-africaine Carin Smuts qui s'est spécialisée dans les projets participatifs destinés à résorber les problèmes de logement dans son pays. Parmi les textes plus historiques, on peut citer la reproduction d'un article de l'architecte Denise Scott Brown (née en 1931) expliquant dès 1975 qu'il n'était pas facile d'être considérée uniquement comme la femme du théoricien du post-modernisme Robert Venturi. On peut aussi mentionner une évocation par Marie-Jeanne Dumont de Paulette Bernège qui essaya, en s'intéressant à l'architecture, de libérer les Françaises de l'entre-deux-guerres de certaines contraintes. On peut enfin citer quelques portraits rapidement esquissés d'architectes femmes comme Lilly Reich (1885-1947) qui ne fut pas que la compagne de Mies van der Rohe. Ce numéro de Criticat contient par ailleurs trois textes consacrés à la vie très difficile à supporter dans les immeubles modernes de Dubaï, au rôle d'une petite rivière dans l'aménagement de la banlieue de Genève et à l'enseignement de l'architecture à Valparaiso, au Chili.
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