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vendredi 10 novembre 2017

La malédiction des Halles

"Canopée" des Halles, achevée en 2016, Patrick Berger architecte.

A écouter en cliquant sur le lien ci-dessous, une émission consacrée à la "malédiction des Halles", quartier central de Paris et immense centre commercial imbriqué dans un des plus gros pôle de transports en commun de l'agglomération-capitale. En compagnie, notamment, de Françoise Fromonot, on revient sur l'histoire du quartier, de la destruction des Halles de Baltard à la reconstruction par Patrick Berger. On suit ainsi les affres d'un projet pris entre les exigences contradictoires de la RATP, qui voulait faciliter la circulation vers les niveaux souterrains de la gare, et celles d'Unibail, concessionnaire du site naturellement intéressé à ce que tous les visiteurs perdent un maximum de temps dans le labyrinthe des couloirs environnés de boutiques... 

 https://www.franceculture.fr/emissions/le-genie-des-lieux/les-halles-une-malediction-parisienne

mercredi 27 septembre 2017

La Villette


A écouter ci-dessous, une demie-heure d'émission sur le parc de la Villette, marqué par la conception de Bernard Tschumi et par les constructions de Christian de Portzamparc et, plus récemment, de Jean Nouvel. Une émission en musique, au son des années 1980, et au plus près des usagers du parc, le tout avec les commentaires, notamment, du critique et historien Pierre Chabard. 

mardi 26 septembre 2017

Éloge des HBM

HBM de la Porte d'Orléans.
A écouter en cliquant sur le lien ci-dessous une émission consacrée aux Habitations bon marché construites tout autour de Paris pendant l'entre-deux guerres. Emission qui se déroule en compagnie d'une concierge, d'habitants et de la critique d'architecture Marie-Jeanne Dumont, et dont il ressort qu'il fait plutôt bon vivre dans les HBM. L'ensemble s'avère intéressant, même si on aurait aimé en savoir un peu plus sur ceux qui ont construit ces immeubles.

https://www.franceculture.fr/emissions/le-genie-des-lieux/les-habitations-bon-marche-les-premiers-hlm-paris

jeudi 21 septembre 2017

"Le monstre sur la colline"


A écouter en cliquant sur le lien ci-dessous, une émission de la série "Le Génie des lieux" consacrée à la Défense, dédale de béton, de verre et d'acier inéluctablement voué à l'obsolescence d'après le critique Pierre Chabard. 

https://www.franceculture.fr/emissions/le-genie-des-lieux/le-quartier-daffaires-de-la-defense-monstre-sur-la-colline

vendredi 21 juillet 2017

L'architecture japonaise à Paris au Pavillon de l'Arsenal

Le Pavillon de l'Arsenal présente jusqu'au 24 septembre une exposition consacrée à l'architecture japonaise à Paris. Contrairement à ce que pourrait laisser penser l'affiche qui évoque la période "1867-2017", on commence véritablement le parcours avec les élèves japonais de Le Corbusier pendant les années 1930, notamment Junzô Sakakura (1901-1969), auteur du pavillon japonais de l'exposition internationale de Paris de 1937 (architecte auquel la Maison de la culture du Japon a récemment consacré une exposition). Après l'intermède de la guerre, essentiellement marqué du point de vue des relations architecturales franco-japonaises par le séjour au Japon de Charlotte Perriand, les Japonais se font discrets à Paris, revenant timidement, pendant les années 1950, dans le cadre de projets menés à Paris par l'Unesco. C'est pendant les années 1960, et surtout pendant les années 1970 et 1980 qu'on les voit participer en grand nombre aux concours pour les projets tels que le Centre Pompidou, l'Opéra Bastille ou la BNF. Dans un premier temps, ils  repartent le plus souvent bredouilles, mais forts du soutien du grand amateur du Japon qu'était Jacques Chirac, alors maire de Paris, et par ailleurs soutenus par quelques grands mécènes comme François Pinault, les architectes japonais parviennent à s'imposer, travaillant désormais aussi bien pour des commandes institutionnelles, du logement social ou des maîtres d'ouvrage privés. Ils imposent avec audace, dans leurs constructions, un mélange de rigueur, d'attention au contexte et de souci du détail. Présente depuis près d'un siècle à Paris, de plus en plus visible, l'architecture japonaise méritait bien une exposition. Celle-ci est dans l'ensemble conforme à ce que produit habituellement le Pavillon de l'Arsenal (notons cependant qu'il vaut mieux éviter de visiter les lieux quand des groupes d'enfants s'adonnent très bruyamment au sport sur un mur d'escalade qu'on a eu l'idée saugrenue d'installer en plein milieu du Pavillon de l'Arsenal). 



vendredi 7 juillet 2017

Le Baroque des Lumières à Paris

Le Petit Palais présente jusqu'au 16 juillet une exposition intitulée Le Baroque des Lumières. Chefs d’œuvre des  églises parisiennes au dix-huitième siècle. Cette exposition présente de manière complète, et en suivant globalement la chronologie, les principaux tableaux et décors réalisés pour les églises parisiennes. Elle le fait très sagement, sans se demander ce qui fait la spécificité de la peinture religieuse à l'époque, sans vraiment justifier le terme de "baroque" et sans non plus confronter ce baroque aux théories des Lumières. L'analyse des tableaux est très précise, mais, arrivé à la fin de l'exposition, on manque donc un peu d'une synthèse d'ensemble. 



 
 

jeudi 25 mai 2017

« Paris Haussmann » au Pavillon de l'Arsenal

Le Pavillon de l'Arsenal présente, jusqu'au 4 juin, une exposition intitulée « Paris Haussmann ». Il y est question de l'urbanisme haussmannien au sens large, de 1850 à la Première Guerre mondiale. L'architecture et l'urbanisme de l'époque sont passés au crible de critères variés (densité de population, normes écologiques, pourcentage de pièces directement éclairées ou naturellement ventilées, etc.). Très clairement exposé sous la forme de graphiques et de statistiques, le bilan plaide incontestablement en faveur de celui qui passe encore souvent pour un affairiste sans scrupule entièrement voué à assouvir les préoccupations sécuritaires de Napoléon III : homogène mais très divers, extrêmement dense tout en restant vivable, qu'on peut parcourir à pied comme en transports en commun grâce à une intelligente hiérarchisation du réseau des voies, le Paris d'Haussmann a très bien vieilli, constituant d'après les commissaires de l'exposition un modèle de ville résiliente.

http://www.pavillon-arsenal.com/fr/expositions/10574-paris-haussmann.html




vendredi 29 avril 2016

"Réinventer Paris" au Pavillon de l'Arsenal



On peut voir jusqu'au 8 mai, au Pavillon de l'Arsenal, une exposition intitulée Réinventer Paris. Cette exposition n'en est pas vraiment une puisqu'il s'agit en fait d'une présentation succincte d'un très grand nombre de projets lauréats d'un appel à projets lancé par la ville de Paris. La topographie est le seul fil conducteur de l'ensemble, les projets étant présentés par quartier. Cette exposition n'est pas sans intérêt mais s'avère beaucoup trop foisonnante et insuffisamment conceptualisée pour véritablement convaincre. On en ressort abasourdi par la multitude des images entrevues, sans avoir compris en quoi l'architecture parisienne récente se distingue de celles des époques précédentes ou des autres métropoles européennes. 
On peut par ailleurs voir une exposition de 12 projets participatifs destinés notamment à lutter contre la spéculation immobilière à Paris. L'ensemble est plein de bonnes intentions : il est prévu de planter le moindre m² de terrasse de tomates cultivées en commun et les femmes chefs de projets sont des "cheffes". Mais malgré ou peut-être à cause de ce respect absolu du politiquement correct, les projets ne donnent vraiment pas l'impression de pouvoir enrayer la gentrification galopante de l'est de Paris.  

http://www.pavillon-arsenal.com/fr/expositions/10317-derniers-jours-de-lexposition-reinventerparis.html

http://www.pavillon-arsenal.com/fr/expositions/10346-habitat-participatif.html

jeudi 31 décembre 2015

Paris-Berlin

Ceux qui les auraient ratés lors de leur diffusion en novembre 2015 peuvent toujours regarder sur le site de replay d'Arte les quatre épisodes d'une excellente série d'histoire comparée de l'urbanisme et de l'architecture concernant les "destins croisés" de Paris et de Berlin, de la fondation des deux villes jusqu'à la fin du vingtième siècle : 

http://www.arte.tv/guide/fr/051897-001-A/paris-berlin-destins-croises-1-4

http://www.arte.tv/guide/fr/051897-002-A/paris-berlin-destins-croises-2-4

http://www.arte.tv/guide/fr/051897-003-A/paris-berlin-destins-croises-3-4

http://www.arte.tv/guide/fr/051897-004-A/paris-berlin-destins-croises-4-4

samedi 22 août 2015

Recensions bibliographiques : Paris-Berlin, Allemagne-Pologne-République tchèque

Parmi les recensions bibliographiques récemment publiées en ligne par l'Institut historique allemand de Paris, signalons deux textes concernant d'une part le patrimoine en Europe orientale et d'autre part l'imaginaire architectural de la République en France et en Allemagne : 

http://www.perspectivia.net/publikationen/francia/francia-recensio/2015-2/ZG/bartetzky_padiou

http://www.perspectivia.net/publikationen/francia/francia-recensio/2015-2/ZG/peters_padiou

 

samedi 20 décembre 2014

"Revoir Paris" à la Cité de l'architecture

La Cité de l'architecture présente jusqu'au 9 mars 2015 une exposition intitulée Revoir Paris. Sont mis en parallèle, dans cette exposition, d'une part des planches des auteurs de bande dessinée Schuiten et Peeters, consacrées à Paris, d'autre part, des documents iconographiques couvrant la période d'Haussmann à nos jours et évoquant la banlieue, les projets utopiques, les transports, les expositions universelles, etc. L'ensemble constitue une très bonne occasion de voir ou de revoir des projets d'Hector Horeau, d'Eugène Hénard, d'Auguste Perret et de Le Corbusier... 

http://www.citechaillot.fr/fr/expositions/expositions_temporaires/25655-revoir_paris.html 

samedi 9 août 2014

"Pais 1900, la ville spectacle"

L'exposition du musée du Petit Palais Paris 1900, la ville spectacle connaît un grand succès populaire, assez comparable à celui de l'exposition sur l'Art déco récemment proposée par la Cité de l'architecture. Elle présente des atouts comparables et souffre des mêmes défauts. On peut y voir des œuvres intéressantes et, pour quelques-unes d'entre elles, exceptionnelles, qu'il s'agisse de tableaux, d'affiches, de sculptures et, peut-être surtout, d'objets d'art et de mobilier. Tous les grands noms de l'époque sont présents. Mais les œuvres exposées se comptent au nombre de 600 et ne sont pas toutes des chefs-d’œuvre. Ce n'est pas tant le caractère anecdotique de certains objets qui dérange que l'absence de hiérarchisation et, surtout, l'absence du moindre questionnement à l'origine de l'exposition, absence de choix et de parti qui conduit à présenter les œuvres de manière parfois un peu banale. La logique du simple best of s'avère, en effet, frustrante : on aurait aimé savoir quelles étaient les rivales de Paris dans le domaine de la mode ou des arts décoratifs, ce qui distinguait la capitale française des autres grandes villes, mais l'exposition se déroule dans une célébration unilatérale de Paris, sans que l'on n'évoque vraiment ce qui se faisait au même moment à Londres, Vienne ou Barcelone...  Quant à l'architecture, elle est un peu citée en début de parcours, surtout pour des projets liés à l'exposition universelle de 1900, mais elle disparaît assez rapidement de l'exposition, ou ne s'y maintient que de manière subliminale... Ajoutons que le public qui fréquente l'exposition abuse des photos (des œuvres et des cartels...) et que la file d'attente des visiteurs, autorisés à pénétrer au compte-goutte, atteint au moins vingt minutes dès l'ouverture et jusqu'à une heure l'après-midi et on aura compris que l'on peut se passer de visiter cette exposition, même si elle présente des œuvres très intéressantes. 

http://www.petitpalais.paris.fr/fr/expositions/paris-1900-la-ville-spectacle-0

mardi 22 avril 2014

Le Paris de Martin Parr à la Maison européenne de la Photographie

La Maison européenne de la Photographie a commandé à Martin Parr une série sur Paris. Ces photographies et quelques autres plus anciennes sont exposées jusqu'au 25 mai 2014. On y voit des Parisiens et des touristes souvent occupés à utiliser ou consulter leurs téléphones portables, ce qui n'est pas propre à Paris. Mais on voit aussi un peu de ce qui fait le Paris moderne : les touristes tassés sur les tours de Notre-Dame encombrées de filets de sécurité pour éviter la chute des gargouilles, les Parisiens profitant nonchalamment de l'opération "Paris-Plage", des hôtels dans le quartier de la Goutte d'Or, etc.

dimanche 9 mars 2014

Pierre-Antoine de Machy, le témoin méconnu au musée Lambinet de Versailles

Le musée Lambinet de Versailles présente jusqu'au 18 mai 2014 une exposition d'une cinquantaine d’œuvres du peintre Pierre-Antoine de Machy, né à Paris en 1723 et mort dans cette même ville en 1807, après y avoir passé quasiment toute sa vie. Elève de Servandoni, contemporain de Piranèse et d'Hubert Robert, académicien dès l'âge de 35 ans, exposant régulièrement au Salon, de Machy a peint de nombreuses ruines et des caprices architecturaux, mais il a surtout livré, pendant une cinquantaine d'années, des vues plus ou moins fidèles des principaux monuments de Paris : la colonnade du Louvre, la place Louis XV (place de la Concorde), la place Vendôme, le jardin des Tuileries, etc. Il a aussi peint et plus encore dessiné certains faits marquants de son époque : érections de statues, incendies, ainsi que quelques scènes révolutionnaires. Il a attaché beaucoup d'intérêt aux destructions de monuments pendant la période révolutionnaire aussi bien qu'à la fin de l'Ancien Régime. Sa carrière commencée sous Louis XV et achevée sous l'Empire ignore assez largement les événements politiques, mais parvient bien à rendre la vie du petit peuple de Paris, en particulier sur les quais de la Seine, notamment par les gouaches ou les dessins à la plume beaucoup plus vivants que les peintures à l'huile. 

http://fr.calameo.com/read/0012965777092af45d5bb

File:Un temple en ruine Demachy.jpg
P.-A. de Machy, Temple en ruines

dimanche 24 juin 2012

Atget au musée Carnavalet

Le musée Carnavalet propose, jusqu'au 29 juillet 2012, une exposition de photographies prises par Atget (1857-1927) à Paris. Plusieurs centaines de clichés sont regroupés autour de différents thèmes (les métiers, les rues, les ornements architecturaux...). Cette abondance d'images permet de comprendre l'esprit de système qui présida, chez Atget, à la réalisation de très longues séries thématiques. Mais, la brièveté des textes d'accompagnement laisse le visiteur sur sa faim : à l'issue de l'exposition, on ignore non seulement comment s'est formé Atget, mais aussi ce qui le motivait à réaliser un travail documentaire aussi exhaustif et ce qui poussait des institutions comme le musée Carnavalet à acquérir les clichés qu'il réalisait...

http://carnavalet.paris.fr/fr/expositions/eugene-atget-paris

Marchand ambulant, place Saint-Médard, 5e arrondissement, septembre 1899
Atget, Marchand ambulant place Saint-Médard, 1899.