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lundi 2 octobre 2017

La Cité-jardin de Suresnes

Plan schématique de la Cité-jardin initialement prévue.
Le musée d'histoire urbaine et sociale de Suresnes organise régulièrement des visites de la cité-jardin de la ville.

http://webmuseo.com/ws/musee-suresnes/app/report/index.html

Presque enclavée dans le territoire des communes voisines de Saint-Cloud et Rueil-Malmaison, cette cité a été voulue par Henri Sellier (1883-1943), maire de Suresnes de 1919 à 1941 et grand promoteur des Habitations bon marché. La construction a commencé en 1921 et s'est achevée pendant les années 1950. L'urbanisme et l'architecture de cet ensemble s'avèrent très intéressants, même s'ils ont été profondément dénaturés par différentes évolutions telles que l'équipement des habitants en automobiles qui a conduit à installer partout des parkings. 

Une des rues de la Cité-jardin en 2017.
Assez disparate en raison de l'étendue de sa construction sur une longue période, la Cité a par ailleurs longtemps pâtit d'un sous-investissement dans l'entretien, chronique dans le logement social en France. L'ensemble conçu par Sellier ne présente donc pas de nos jours, et n'a d'ailleurs jamais vraiment présenté, la belle unité prévue dans le projet originel. Mais la visite de ce site mérite cependant le détour. Elle s'accompagne de celle d'un appartement-témoin, reconstitué dans le goût des années 1930 par l'équipe du du musée de Suresnes et visible depuis 2016.

Place de la Société des Nations, Cité-jardin de Suresnes, probablement vers 1930.

jeudi 25 mai 2017

« Paris Haussmann » au Pavillon de l'Arsenal

Le Pavillon de l'Arsenal présente, jusqu'au 4 juin, une exposition intitulée « Paris Haussmann ». Il y est question de l'urbanisme haussmannien au sens large, de 1850 à la Première Guerre mondiale. L'architecture et l'urbanisme de l'époque sont passés au crible de critères variés (densité de population, normes écologiques, pourcentage de pièces directement éclairées ou naturellement ventilées, etc.). Très clairement exposé sous la forme de graphiques et de statistiques, le bilan plaide incontestablement en faveur de celui qui passe encore souvent pour un affairiste sans scrupule entièrement voué à assouvir les préoccupations sécuritaires de Napoléon III : homogène mais très divers, extrêmement dense tout en restant vivable, qu'on peut parcourir à pied comme en transports en commun grâce à une intelligente hiérarchisation du réseau des voies, le Paris d'Haussmann a très bien vieilli, constituant d'après les commissaires de l'exposition un modèle de ville résiliente.

http://www.pavillon-arsenal.com/fr/expositions/10574-paris-haussmann.html




mardi 16 mai 2017

"Le Grand Paris" au musée de Suresnes

Jusqu'au 28 mai, on peut voir au musée d'histoire urbaine et sociale de Suresnes, une exposition consacrée à l'histoire du Grand Paris. Grâce à elle, on découvre comment l'idée de Grand Paris a lentement émergé depuis le début du vingtième siècle pour faire face aux problèmes posés par la gestion d'une agglomération très densément peuplée :

http://webmuseo.com/ws/musee-suresnes/app/report/actualites.html

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lundi 27 février 2017

"Mutations urbaines"

La Cité des sciences de la Villette présente, jusqu'au 5 mars, une exposition intitulée "Mutations urbaines". Il s'agit de présenter au grand public les problématiques posées par l'urbanisation et les solutions conçues de par le monde pour y faire face. Il y est question d'énergie et d'écologie, de transports, de classes sociales, de criminalité et de vidéosurveillance, d'industrie et d'agriculture, mais aussi d'urbanisme et d'architecture ainsi que de mobilier urbain. L'exposition s'appuie sur quelques maquettes, sur un film et sur de nombreuses animations numériques. L'ensemble constitue un bon moyen d'aborder certains thèmes qui font régulièrement l'actualité. 

http://www.cite-sciences.fr/fr/au-programme/expos-temporaires/mutations-urbaines-la-ville-est-a-nous/

vendredi 27 janvier 2017

"Le Grand Paris" d'Aurélien Bellanger

Aurélien Bellanger a publié La Théorie de l'information (2012) et L'Aménagement du territoire (2014), deux romans évoquant largement l'architecture, l'urbanisme et, comme l'indique le titre du second de ces deux romans, l'aménagement du territoire. Son troisième roman, paru au début de l'année 2017 est intitulé Le Grand Paris. A. Bellanger semble y répondre au dernier roman de Michel Houellbecq, Soumission (2015), notamment pour ce qui concerne la place politique et sociale de la religion musulmane en France. Comme Houellebecq, Bellanger évoque les travers de la communication politique moderne et les stratégies dites de "triangulation" adoptées par certains partis. Mais le roman de Bellanger vaut aussi beaucoup pour la place accordée par l'auteur à des réflexions sur l'architecture et l'urbanisme (ce qui le rapprocherait plus d'un autre roman de Houellebecq, La Carte et le territoire). 
Le protagoniste principal du roman de Bellanger appartient à une famille d'ingénieurs associés depuis plus d'un siècle à l'aménagement de l'agglomération de Paris. Il décide au début des années 2000 de devenir urbaniste et, après un voyage initiatique dans le désert algérien, il s'implique en politique aux côtés du Prince (i. e. N. Sarkozy), président de droite qu'il convainc de lancer le "Grand Paris". 
Comme il l'avait déjà fait dans ses deux premiers romans, Bellanger recourt abondamment aux théoriciens des sciences sociales des années 1960-1970, cette fois-ci pour interpréter les rapports de domination entre les Hauts-de-Seine et la Seine-Saint-Denis, rapports qui s'inversent lentement sous les yeux du narrateur dans ce qui constitue la partie centrale du livre. Mais, si Bourdieu et Foucault sont plusieurs fois cités, c'est toujours en passant : c'est bien à un roman qu'on a affaire et non à un essai. 
Dans la dernière partie du livre, le "Grand Paris" est enfin lancé par "le Prince" après avoir été présenté à la Cité de l'architecture...      

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dimanche 15 novembre 2015

"Villes durables"

Le quarantième numéro de la série des "Grands dossiers" de la revue Sciences humaines, sorti en septembre et disponible jusqu'à la fin de novembre 2015 est consacré aux "villes durables" (78 p., 7,50 €). Ce numéro sous-titré "Quelles villes pour demain ?" s'intéresse à l'architecture, à l'urbanisme et à l'aménagement du territoire, aux écoquartiers et à la biodiversité urbaine, aux smart cities, à l'eau et aux transports en ville, à la gentrification, etc. 

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samedi 11 juillet 2015

Mobilité urbaine

Récemment diffusée sur France Culture, une émission de quarante minutes sur la mobilité dans les villes françaises, émission au cours de laquelle débattent l'architecte Jean-Maire Duthilleul, l'urbaniste Nicolas Ledoux et l'historien des transports Mathieu Flonneau, ce dernier tentant une hasardeuse réhabilitation de l'urbanisme des années 1970... 

http://www.franceculture.fr/emission-du-grain-a-moudre-d-ete-pietons-velos-taxis-voitures-comment-bouger-ensemble-dans-la-ville-

dimanche 17 mai 2015

Utopies urbaines à Suresnes

On peut voir au musée d'histoire urbaine et sociale de Suresnes, jusqu'au 5 juillet 2015, une exposition intitulée Les Villes idéales, rêves et réalités. Cette exposition présente un historique assez complet du sujet, de la Saline royale de Ledoux à la Cité radieuse de Le Corbusier en passant par le Phalanstère de Fourier, le Familistère de Guise et, bien sûr, les cités-jardins, à commencer par celle de Suresnes voulue par le maire de la ville Henri Sellier. Elle confronte aussi les villes construites aux représentations qu'en ont donné le cinéma et la littérature. L'ensemble peut constituer une bonne introduction au thème des utopies architecturales et urbaines. On peut aussi profiter de l'occasion pour visiter l'exposition permanente du musée, très bien conçue et mise en scène, qui évoque Suresnes comme un petit village de vignerons isolé au pied du Mont Valérien avant d'être, au dix-neuvième siècle, rattaché par un pont et par le train à Paris puis rapidement gagné par l'industrialisation. Evolution qui va pousser, après la Première Guerre mondiale, le grand promoteur des cités-jardins qu'était H. Sellier à développer sur le territoire de sa commune un projet devenu emblématique de ce type d'utopie urbaine.

 


mercredi 31 décembre 2014

"L'Aménagement du territoire" (2014) par Aurélien Bellanger

Dans La Théorie de l'information, publiée en 2012, Aurélien Bellanger (né en 1980) retraçait dans un style très documenté évoluant insensiblement vers la prose poétique, l'essor de l'aviation et des nouvelles technologies de l'information dans la banlieue ouest de Paris, en s'inspirant librement du parcours de Xavier Niel, le fondateur de Free. Ce premier roman traitait souvent d'architecture et d'urbanisme, l'auteur évoquant longuement, par exemple, la construction du centre commercial de Parly II au Chesnay. Dans L'Aménagement du territoire, A. Bellanger se penche sur le destin de deux dynasties alliées mais rivales d'un petit village fictif de la banlieue de Laval, bouleversé par les travaux du TGV Paris-Rennes. Les deux familles prospèrent dans l'agriculture et surtout dans le BTP, tout en produisant quelques rejetons qui se tournent vers la politique, les sciences humaines, l'occultisme ou le militantisme écologique. Comme dans son premier roman, l'auteur recourt systématiquement au style indirect libre, cantonnant volontairement ses personnages à des archétypes chargés d'incarner les différentes forces en présence dans cette science typiquement française qu'est l'aménagement du territoire. Il est donc, dans ce roman, question de géologie, d'histoire, de patrimoine, d'archéologie préventive, de la modernisation de l'agriculture française, des paysages bocagers de la Mayenne et de l'Ouest, de sociétés secrètes et de politique, d'autonomisme breton et de redécoupage des régions ainsi que de la place des grandes infrastructures aéroportuaires et surtout ferroviaires dans la géographie française. L'architecture est aussi évoquée, même si c'est le plus souvent de manière indirecte. L'ensemble, transcendé par une écriture poétique et efficace s'avère passionnant. 

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Ci-dessous, un extrait évoquant l'opinion d'André Taulpin, chef d'un géant du BTP dans le roman, sur la gare de Besançon (p. 199) : 

"La nouvelle gare TGV de Besançon était une caricature de l'envahissant et inhumain pouvoir des environnementalistes. Il n'était plus permis de construire des monuments en France. Ils étaient des insultes au paysage. Le dernier monument construit en France, il devait le reconnaître, l'avait été à l'instigation du président Mitterrand : c'était la pyramide du Louvre. Il n'y avait plus rien eu depuis. Tout était désormais ramassé, consensuel et honteux. La gare de Besançon, Franche-Comté TGV, située dans une zone forestière, était à demi enterrée et recouverte d'un substrat végétal. C'était un projet à Haute Qualité Environnementale. Les escaliers eux-mêmes, dont la nature brutale était depuis longtemps dénoncée par les associations de handicapés, avaient été remplacées par des rampes d'accès inclinées dont les pentes trop douces formaient d'interminables zigzags ; l'ensemble donnait l'impression qu'on avait, après l'avoir déjà chassée du centre-ville et obligée à se conformer à des normes humiliantes, voulu écraser la gare pour la faire disparaître. Elle n'avait bien sûr pas été inaugurée par le président de la République, mais par son ministre de l'Ecologie".

samedi 29 novembre 2014

"Corps urbains : les villes de Didier Paquignon"

Le musée Lambinet de Versailles poursuit une politique désormais pluriannuelle d'expositions liées à l'appréhension de la ville par les artistes, notamment contemporains. C'est dans ce cadre qu'y sont présentées, jusqu'au 14 décembre 2014, une cinquantaine d’œuvres de Didier Paquignon (né en 1958), qui montrent des paysages urbains, en particulier des gares et des usines, dessinés ou peints par l'artiste au cours de ses voyages en France, mais aussi en Espagne, au Portugal ainsi qu'en Grèce et en Albanie. Cette petite exposition sobrement présentée n'en est pas moins intéressante, l'artiste jetant sur les paysages urbains contemporains un regard souvent original.

samedi 22 novembre 2014

Machisme et urbanisme

L'émission de géographie Planète Terre s'est récemment demandé si l'espace urbain était machiste. D'après les trois spécialistes consultés, l'urbanisme serait effectivement une discipline virile, voire machiste, qui construit des "villes de garçons" propices à la "tyrannie du corps féminin", grave problème auquel on pourrait remédier en permettant aux femmes d'accéder plus librement à tous les espaces publics ou en leur réservant certains espaces échappant au harcèlement masculin ; cette dernière solution impliquerait la fin d'une mixité de toute façon purement théorique, les espaces publics étant largement accaparés par les garçons et les hommes, à commencer par les stades de football, notamment dans le sud de la France, terre d'un machisme endémique... Les intervenants recourent à tellement de clichés qu'il est très difficile d'être convaincu par leurs théories, mais l'émission s'avère quand même intéressante, ne serait-ce que pour illustrer certaines impasses du développement tous azimuts des gender studies.    

http://www.franceculture.fr/emission-planete-terre-l-espace-urbain-est-il-machiste-2014-09-03

dimanche 22 juin 2014

"Proximité(s)" à la Cité de l'architecture

La Cité de l'architecture présente jusqu'au 29 juin dans le hall About une exposition intitulée Proximité(s). Organisée par l'Observatoire de la ville grâce au mécénat de Bouygues, cette manifestation d'architecture et d'urbanisme évoque de manière très suggestive les recherches menées dans le domaine des transports et des communications pour rendre les villes plus agréables à leurs habitants. Les questions qui fâchent sont soigneusement laissées de côté : résolument optimiste, l'exposition ignore les effets pervers de la gentrification des centre-villes, elle néglige la course à la tertiarisation de haut niveau entraînant la construction de millions de m² de bureaux qui restent bien souvent vides et elle ne se pose pas la question, pourtant cruciale dans le cas de la France, de la macrocéphalie urbaine. On aurait cependant tort de ne pas profiter de cette occasion de voir présenter, de manière originale, de nombreux projets européens très innovants. 

http://www.citechaillot.fr/fr/expositions/expositions_temporaires/25415-proximites.html

samedi 4 janvier 2014

La "dorsale Est"

La Cité de l'architecture présente jusqu'au 13 janvier 2014 une exposition intitulée "La dorsale est : Faire la ville dans la métropole parisienne". On peut y voir une très grande maquette (90 m²) de la région comprise entre Aulnay-sous-Bois et Marne-la-Vallée, à cheval sur la Seine-Saint-Denis et la Seine-et-Marne. Cette maquette est peu parlante pour les visiteurs qui ne connaissent pas cette zone, mais elle est accompagnée de quelques panneaux récapitulant les principales données démographiques et économiques nécessaires à la compréhension des problèmes posées par la "dorsale". Deux films d'une demie-heure chacun expliquent par ailleurs le point de vue sur le sujet de certains habitants de ce secteur et celui de professionnels, étudiants en architecture et en urbanisme de l'école d'architecture de Marne-la-Vallée. De nombreuses photos montrent, enfin, à quel point la nature est omniprésente, même au cœur des nombreux quartiers très bétonnés de Clichy-sous-Bois par exemple. 

Le concept de "dorsale Est" élaborée par Yves Lion ne convainc pas vraiment : malgré l'enthousiasme communicatif des différents protagonistes, rien ne prouve que les communes concernées parviendront un jour à prendre une certaine autonomie par rapport à Paris et à fonctionner en symbiose pour surmonter leurs très gros problèmes socio-économiques. Mais on ne peut que saluer cette tentative de réfléchir sur une des banlieues les plus difficiles d'Île-de-France et le souhait de la Cité de l'architecture d'en présenter le résultat de manière très pédagogique. 

http://www.citechaillot.fr/fr/expositions/expositions_temporaires/25271-la_dorsale_est_faire_ville_dans_la_metropole_parisienne.html

Clichy-sous-Bois et Montfermeil

dimanche 14 juillet 2013

"Interférences. Architecture France-Allemagne 1800-2000" à Strasbourg

Plus qu'une semaine pour voir au musée d'art moderne et contemporain de Strasbourg l'excellente exposition intitulée Interférences dont le commissariat a été assuré par Jean-Louis Cohen et l'historien allemand Hartmut Frank. Comme son sous-titre l'indique, cette exposition ambitionne rien moins que d'éclairer deux siècles de relations franco-allemandes dans le domaine de l'architecture et de l'urbanisme. Et elle tient le pari. Les nombreux architectes allemands qui se forment à Paris à la toute fin de l'Ancien régime et qui y poursuivent parfois leur carrière, les Français qui travaillent en Allemagne pendant la période napoléonienne, la controverse à propos de l'origine de l'architecture gothique, le développement des politiques patrimoniales et l'essor parallèle de l'historicisme, l'utilisation des nouveaux matériaux (fer et béton), l'essor de l'urbanisme et le développement des cités-jardins, le rôle des deux guerres mondiales et des occupations réciproques, l'importance des régions frontalières souvent passées d'un pays à l'autre (l'Alsace-Lorraine et la Sarre notamment), rien n'est laissé de côté. L'ensemble est présenté de manière sobre mais très efficace. Les œuvres (maquettes, dessins, revues) mettent très bien en valeur les interférences qui donnent leur titre à l'exposition. Les cartels ne recopient pas des pages entières du catalogue mais soulignent, de manière très concise, les relations architecturales entre les deux pays, de la Révolution à la deuxième reconstruction. Il aurait d'ailleurs peut-être fallu s'en tenir aux années 1960, car après cette période, et malgré le traité de Élysée dont on célèbre cette année le cinquantenaire et qui avait pour but de renforcer les liens entre les deux pays, les rapports semblent se distendre : les architectes français et allemands cessent d'accorder un intérêt privilégié à ce qui se fait dans leur domaine de part et d'autre du Rhin. C'est probablement lié à une certaine mondialisation de l'architecture, dans laquelle France et Allemagne n'ont pas disparu de la carte mais où elles n'occupent plus qu'un rôle de puissances moyennes, sans rapport avec leur rayonnement pendant la période 1800-1939... Malgré la dernière section chronologique de l'exposition qui convainc donc un peu moins, on ne peut que recommander Interférences. Et pour ceux qui n'aurait pas le temps de se rendre à Strasbourg avant le 21 juillet, ils pourront se rattraper en allant voir l'exposition au musée allemand d'architecture de Francfort qui l'accueillera prochainement. 


Visuel de l'exposition d'architecture "Interférences, Allemagne-France, 1800-2000" au Musée d'art moderne de Strasbourg, jusqu'au 21 juillet 2013.

mercredi 17 avril 2013

L'espace public dans la ville

La Cité de l'architecture présente jusqu'au 29 avril une exposition des aménagements lauréats du prix européen de l'espace public urbain 2012 décerné par sept institutions européennes (dont la Cité) groupées autour du Centre de culture contemporaine de Barcelone. L'exposition se limite à une présentation photographique des réalisations primées accompagnée de textes succincts mais sans maquettes. L'ensemble mérite cependant le détour en raison de la diversité des projets ainsi mis en valeur, projets parmi lesquels on compte, en France, le mémorial de l'abolition de l'esclavage de Nantes. 

http://www.citechaillot.fr/fr/expositions/expositions_temporaires/24977-la_ville_tournee_vers_lespace_public.html

K. Wodiczko, Mémorial de l'abolition de l'esclavage, Nantes.

lundi 4 février 2013

L'origine du village médiéval en France

Contrairement à ce qu'on pourrait penser, la naissance des villages au Moyen Âge est loin d'être bien connue. Dans le cadre d'une semaine sur les villages, l'émission La Fabrique de l'histoire a récemment organisé un débat intéressant sur ce sujet :

http://www.franceculture.fr/emission-la-fabrique-de-l-histoire-histoire-du-village-44-2012-12-13