Le musée d'Orsay propose, jusqu'au 13 janvier 2013, une exposition intitulée Victor Baltard (1805-1874), le Fer et le pinceau. Certaines salles sont mal agencées et quelques cartels sont mal éclairés, mais à ces petites réserves près, l'exposition mérite incontestablement le détour : il s'agit d'une très classique et très solide monographie conçue par la spécialiste de l'architecte, Alice Thomine-Berrada. A l'issue d'un parcours chronologique copieux sans être indigeste, on apprend tout ce qu'il faut savoir sur la formation de Baltard dans l'atelier de son père, son séjour en Italie après l'obtention du prix de Rome, son travail pour la ville de Paris et notamment pour le chantier des halles centrales et pour celui des halles de La Villette. Quelques salles plus thématiques évoquent les églises parisiennes construites ou rénovées par Baltard, sa participation à des grands concours, pour l'Opéra ou l'Hôtel de ville de Paris, son intérêt pour la polychromie et pour l'architecture métallique, etc. Cette exposition très classique dans sa scénographie et sa conception nous présente donc l'ensemble de la carrière d'un architecte majeur, à mettre en parallèle avec celle de son contemporain Labrouste (1801-1875), qui fait simultanément l'objet d'une rétrospective à la Cité de l'architecture.
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