On pourra voir jusqu'au 27 novembre, à l'espace Richaud de Versailles, une rétrospective de l’œuvre de Jean-Michel Wilmotte (né en 1948) et de son agence. Le début de l'exposition laisse craindre une démarche trop hagiographique pour être vraiment intéressante. La suite s'avère cependant convaincante. L'exposition est en effet très bien conçue : dans un premier temps, on nous présente les principales données concernant l'agence et le travail de la fondation Wilmotte pour les jeunes architectes ; ensuite, on rentre dans le cœur du sujet avec une salle présentant des maquettes de concours auxquels Wilmotte a récemment participé ainsi que des diaporamas très bien conçus sur le travail de l'agence dans le domaine de l'urbanisme, de l'architecture et du mobilier. A l'étage et dans le sous-sol de l'espace Richaud, c'est le travail de Wilmotte pour l'aménagement de chais viticoles, pour le musée royal d'Amsterdam ou pour la nouvelle cathédrale orthodoxe de Paris que l'on peut approcher de plus près. Présentée dans un lieu entièrement et brillamment rénové par l'architecte (la chapelle de l'ancien hôpital Richaud), cette ode à son travail fonctionne, malgré l'absence de recul critique parfois un peu gênante. Cette excellente opération de communication est aussi une bonne exposition d'architecture.
lundi 26 septembre 2016
mercredi 21 septembre 2016
Josef Sudek, Joana Hadjithomas et Khalil Joreige au Jeu de Paume
Le Jeu de Paume présente jusqu'au 25 septembre une exposition retraçant l’œuvre du photographe tchécoslovaque Josef Sudek (1896-1976). Sous-titrée "Le monde à ma fenêtre", cette rétrospective fait une large place à l'architecture, notamment celle de Prague, qu'il s'agisse des monuments emblématiques de la Vieille Ville ou de bâtiments contemporains de la vie de Sudek. La série éponyme photographiée depuis la maison de l'artiste prouve sa grande curiosité et, comme toutes les autres séries exposées, sa virtuosité dans le tirage de ses clichés. On peut aussi
voir, jusqu'au 25 septembre également, une exposition de Joana Hadjithomas et
Khalil Joreige, artistes libanais tous deux nés en 1969, exposition portant pour titre "Se souvenir de la lumière", il y est
question des traces laissées par les nombreux conflits qui se sont déroulés au
Liban depuis les années 1970, qu'il s'agisse des souvenirs imprimés dans les
mémoires des protagonistes, des traces matérielles des destructions, mais aussi
des paysages urbains antérieurs à la guerre tels qu'ils sont fantasmés par les Libanais
d'aujourd'hui.
http://www.jeudepaume.org/?page=article&idArt=2475
Josef Sudek, Prague pendant la nuit, années 1950. |
Joana Hadjithomas et Khalil Joreige, Wonderful Beirut, 1998-2006. |
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