dimanche 24 août 2014

Émotions patrimoniales

Diffusée il y a quelques mois sur France Culture dans le cadre de l'émission Les Lundis de l'histoire, une heure d'un débat conduit par Michelle Perrot entre Daniel Fabre et la spécialiste de l'ex-URSS Taline Ter Minassian sur les questions patrimoniales : 

http://www.franceculture.fr/emission-les-lundis-de-l-histoire-patrimoines-2014-02-10

vendredi 15 août 2014

"Livraisons d'histoire de l'architecture", #27

Le vingt-septième numéro des Livraisons d'histoire de l'architecture était consacré à des varias. On peut y lire un court et très circonstancié article de Diane Brocher sur le parterre de Diane de Poitiers au château de Chenonceau. Benjamin Chavardes s'intéresse à l'influence de Francesco Borromini sur Paolo Portoghesi. Tiphaine Gaumy s'essaye à un exercice de typologie concernant l'habitat des chapeliers parisiens d'Ancien régime. Philippe Grandvoinnet et Raphaël Labrunye reviennent sur la construction du palais de Justice à Strasbourg pendant l'occupation prussienne. Miriam Simon envisage dans un long article la dimension catholique de l’œuf de Paul Tournon. Nabila Stambouli retrace le destin d'aéro-habitat, monument du mouvement moderne en Algérie. Johanna Zanon, enfin, se penche sur le milieu de la mode pendant l'entre-deux-guerres en France.

samedi 9 août 2014

"Pais 1900, la ville spectacle"

L'exposition du musée du Petit Palais Paris 1900, la ville spectacle connaît un grand succès populaire, assez comparable à celui de l'exposition sur l'Art déco récemment proposée par la Cité de l'architecture. Elle présente des atouts comparables et souffre des mêmes défauts. On peut y voir des œuvres intéressantes et, pour quelques-unes d'entre elles, exceptionnelles, qu'il s'agisse de tableaux, d'affiches, de sculptures et, peut-être surtout, d'objets d'art et de mobilier. Tous les grands noms de l'époque sont présents. Mais les œuvres exposées se comptent au nombre de 600 et ne sont pas toutes des chefs-d’œuvre. Ce n'est pas tant le caractère anecdotique de certains objets qui dérange que l'absence de hiérarchisation et, surtout, l'absence du moindre questionnement à l'origine de l'exposition, absence de choix et de parti qui conduit à présenter les œuvres de manière parfois un peu banale. La logique du simple best of s'avère, en effet, frustrante : on aurait aimé savoir quelles étaient les rivales de Paris dans le domaine de la mode ou des arts décoratifs, ce qui distinguait la capitale française des autres grandes villes, mais l'exposition se déroule dans une célébration unilatérale de Paris, sans que l'on n'évoque vraiment ce qui se faisait au même moment à Londres, Vienne ou Barcelone...  Quant à l'architecture, elle est un peu citée en début de parcours, surtout pour des projets liés à l'exposition universelle de 1900, mais elle disparaît assez rapidement de l'exposition, ou ne s'y maintient que de manière subliminale... Ajoutons que le public qui fréquente l'exposition abuse des photos (des œuvres et des cartels...) et que la file d'attente des visiteurs, autorisés à pénétrer au compte-goutte, atteint au moins vingt minutes dès l'ouverture et jusqu'à une heure l'après-midi et on aura compris que l'on peut se passer de visiter cette exposition, même si elle présente des œuvres très intéressantes. 

http://www.petitpalais.paris.fr/fr/expositions/paris-1900-la-ville-spectacle-0