dimanche 29 septembre 2013

Archicontemporaine, Carin Smuts et la sculpture du monastère de Brou à la Cité de l'architecture

En attendant le mois prochain, l'inauguration de la grande exposition patrimoniale d'hiver consacrée à l'Art déco, la Cité de l'architecture présente en ce moment trois petites expositions. 

Jusqu'au 30 septembre, on peut voir présentés de manière très simple mais assez efficace les projets lauréats du concours "Archicontemporaine" qui distinguent des œuvres récemment construites, surtout en Île-de-France et en Alsace, mais aussi en Nouvelle-Calédonie et dans quelques autres régions de France. 

http://www.citechaillot.fr/fr/expositions/expositions_temporaires/25264-le_palmares_archicontemporaine_2012.html

Simultanément, on peut, jusqu'au 14 octobre, dans la hall About et dans le cadre de l'année France-Afrique du Sud, voir quelques projets de Carin Smuts, une architecte sud-africaine ayant commencé sa carrière alors que finissait l’Apartheid. Elle manifeste dans tous ses projets un intérêt constant pour une architecture durable et, surtout, participative, à même de reconstruire du lien social dans un pays traumatisé par son passé récent et marqué par une grande violence. 

http://www.citechaillot.fr/fr/expositions/expositions_temporaires/25262-carin_smuts.html

Carin Smuts, Guga Sthebe. 
Enfin, jusqu'au 21 octobre, on peut, au rez-de-chaussée de l'exposition permanente, voir une modeste exposition-dossier sur les sculptures du monastère royal de Brou, à Bourg-en-Bresse.





samedi 28 septembre 2013

"Vues d'en haut" au Centre Pompidou de Metz

Le Centre Pompidou de Metz présente jusqu'au 7 octobre 2013 une exposition intitulée Vues d'en haut. On y voit présentées dans un ordre chronologique et simultanément thématique 500 œuvres (dessins, photos, tableaux, films), des "vues d'en haut" prises depuis les montgolfières, les zeppelins, les gratte-ciel, les avions civils ou militaires, les satellites... L'association d'un thème à chaque grande période n'apparaît pas toujours pertinente mais ne gêne pas du tout la visite : les concepteurs de l'exposition ont en effet eu l'intelligence de privilégier en dernier ressort la chronologie (à quelques chevauchements près d'une salle à l'autre, mais qui sont plutôt les bienvenus). L'ensemble, qui relève de la vulgarisation la plus pédagogique, fait une très grande place à l'architecture et à l'urbanisme. L'abondance jamais superflue des documents et des œuvres d'art permet par exemple de bien comprendre comment les photographies prises par les avions militaires lors des deux guerres mondiales ont radicalement changé la manière de travailler des architectes, autant sinon plus que l'industrialisation ou les destructions engendrées par les armes modernes avaient pu elles-mêmes le faire.